notre histoire

Historique

Depuis sa création en 2012, le GRAP souhaitait également proposer un accompagnement en direction des fermes biologiques. Cette dimension fût mise en attente compte-tenu de la difficulté de regrouper au sein de la même structure l’ensemble de la filière alimentaire.

Les associés ont remis l’idée au goût du jour en 2018 en approuvant un projet d’essaimage dans le secteur agricole.

Un collectif s’est alors progressivement formé et constitué par  6 acteurs coopératifs de la production agricole et du secteur alimentaire biologique de la région Auvergne Rhône-Alpes. Ce collectif est représenté par deux acteurs de l’aval de la filière : le Grap (Groupement régional alimentaire de proximité) et La Carline (épicerie Bio historique à Die) et trois fermes coopératives historiques : La Scop Fermes de Chalonne, La Scop Les Volonteux et la Scic La clé des sables ainsi qu’une CAE Agricole d’Ile de France : Le Champs des Possibles.

Rapidement convaincu que les modèles collectifs de productions agroécologiques représentaient une forme de réponse aux enjeux du système agricole et aux attentes du changement de profil des candidats à l’installation, ils décident alors de créer un outil coopératif dédié à l’accompagnement et à l’outillage des fermes collectives et coopératives.

Durant 2 petites années d’incubation (et trois changements de noms…) du projet au sein du Grap, les premiers salariés sont recrutés en 2020 et la SCIC Les Fermes Partagées est officiellement créée en août 2021.

Les Fermes Partagées prend alors la forme d’une coopérative (SCIC) dotée de l’objet social CAE (Coopérative d’Activités et d’Emplois).

Les valeurs

Une agriculture biologique, paysanne et nourricière

Nous défendons la vision d’une agriculture qui soit viable économiquement et écologiquement, vivable humainement et ancrée dans des systèmes alimentaires locaux et résilients. Nous considérons que le développement de fermes agroécologiques est un levier majeur pour participer  à une agriculture plus économe et autonome, permettant de relever les défis du dérèglement climatique et du déséquilibre des écosystèmes sauvages et cultivés.

L’agriculture, un bien collectif au service de l’intérêt général

Nous souhaitons contribuer au développement de nouveaux modes d’organisation collectifs et coopératifs de la production pour impulser le passage d’une logique de capitalisation à une logique d’usage. Nous pensons que la transition écologique et sociale de notre agriculture passe nécessairement par la propriété collective des fermes et l’implication de toutes et tous (paysan.ne.s, citoyen.ne.s, collectivités, entreprises locales…) dans notre système alimentaire.

Une agriculture reliée à son territoire et ses habitants

Parce que  nous souhaitons créer un groupement de fermes collectives et coopératives où l’entraide, le partage et la solidarité sont au cœur des échanges et le moteur des coopérations. Nous sommes convaincus que le rôle des fermes n’est pas uniquement de produire des denrées alimentaires mais également de répondre aux besoins du territoire et de ses habitants, d’être un lieu de solidarités, de manifestations culturelles, de partage et de découverte, ouvert à toutes et tous.

Notre mission

A travers l’appui au développement de projets collectifs et coopératifs à l’échelle des fermes, nous souhaitons contribuer à l’émergence de nouvelles solutions pour répondre au défi du renouvellement des générations agricoles en proposant de:

1/ SÉCURISER ET faciliter les installations en agriculture

Faciliter l’émergence et le développement des projets collectifs en agriculture c’est promouvoir la mutualisation des moyens et le partage des risques. C’est agir concrètement en faveur de fermes agroécologiques diversifiées, protectrices de notre environnement, ancrées sur leur territoire et créatrices de lien. Mais c’est aussi permettre de réinventer notre rapport au métier d’agriculteur en permettant d’améliorer le confort au travail, de lutter contre l’isolement social, de créer de l’entraide et de la solidarité tout en développant la valeur ajoutée sur les fermes avec l’apparition d’ateliers de production complémentaires.

2/ Proposer des montages juridiques adaptés aux nouvelles réalités du monde agricole

Le renouvellement des générations agricoles à venir est d’une ampleur inédite et si nous voulons en faire une opportunité pour le développement de nouveaux modèles de fermes, nous devons adapter les cadres juridiques et réglementaires aux nouvelles exigences des paysan.e.s de demain. En adaptant les statuts coopératifs (SCIC, SCOP, CAE) à l’agriculture, nous proposons de nouveaux modèles capables d’apporter plusieurs réponses aux enjeux du monde agricole. Ils apportent une meilleure protection sociale au statut d’agriculteur, facilitent la transmissibilité des fermes à travers la mise en collectif de l’outil de production et la non spéculation sur le capital tout en facilitant la mobilité professionnelle au sein du monde agricole en passant d’une logique de capitalisation à une logique d’usage.

3/ Développer et animer un réseau coopératif d’acteurs à l’aval et à l’amont de la filière

A travers le choix de développer une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), nous assumons notre volonté de créer un outil par et pour les paysans, régit par une gouvernance solidaire et démocratique (une personne = une voix) et ouverte sur son territoire (multi-sociétariat).
Nous souhaitons également développer, avec nos partenaires, un archipel coopératif d’acteurs engagés au sein d’une filière alimentaire et agricole de proximité à l’échelle du territoire, qui tissent des liens et imaginent les solutions de demain. Pour finir, la SCIC est un outil permettant de relier les fermes entre elles, puisque chacune est amenée à devenir sociétaire de cette dernière et donc à partager du temps, des connaissances et de l’expérience entre elles.